labrys, études féministes/ estudos feministas
juillet / décembre 2010 - julho/dezembro 2010

L’IREF un milieu de travail stimulant

Céline O’Dowd

Secrétaire de direction

et assistante de programmes

La meilleure manière de décrire l’apport de l’IREF dans ma vie, c’est en utilisant les mots rencontre, apprentissage et aussi famille. Dès que je pense à l’Institut, je pense aux étudiantes. Le contact avec elles est pour moi essentiel et enrichissant : les aider dans leur cheminement est la tâche la plus importante que j’ai à réaliser et j’en fais une priorité. Elles m’apportent beaucoup et je me sens proche d’elles. L’IREF, c’est aussi un lieu d’apprentissage, pour les étudiantes bien sûr, mais aussi pour toute l’équipe. Les projets y sont multiples : lancements, colloques, conférences, coordination des programmes, bulletins d’information, entrevues et j’en passe, ce qui permet de toucher à toutes sortes de choses et d’y trouver un travail diversifié, stimulant et plein de défis. J’ajouterai que l’IREF est aussi pour moi une famille où je peux me sentir toujours accueillie et surtout reconnue tant au point de vue humain que professionnel.

Lors de mon embauche, je ne me savais pas féministe. C’est au fil des années que j’ai compris l’importance des acquis des nos mères, de nos soeurs, de nos militantes et de nos chercheures. L’IREF m’aura fait comprendre que si, au quotidien, je vivais déjà selon un principe d’égalité entre les hommes et les femmes, c’était parce que le féminisme avait transformé les rapports sociaux de sexe, et que j’étais féministe… sans même le savoir !

Les raisons qui me tiennent ne sont pas toutes raisonnables

Caroline Désy

Agente de recherche et de planification,

secteur recherche

J’ai mes raisons d’avoir choisi l’IREF. Je peux en dévoiler quelques unes. J’y suis depuis octobre 2009 parce que je souhaite contribuer à développer un créneau de recherche unique, interdisciplinaire, complexe et diversifié. Parce que je sais mener à bien des projets et que je souhaite travailler collectivement à relever de nouveaux défis en ce sens. Parce que les questions de domination et d’émancipation, qui sont au cœur des débats de la société contemporaine, et, de façon générale, les obstacles à la liberté des femmes, me passionnent et m’interpellent.

L’IREF : un lieu Inoubliable !

Julie Ouellette

M.A. études littéraires,– concentration études féministes

Analyste au Dossier autochtone

Sûreté du Québec, Contrôle des armes à feu

Mes études à l’IREF ont fait de moi une personne meilleure. Vivre et apprendre à vivre auprès de femmes exceptionnelles qui portent à bout de bras leurs rêves de changer le monde n’aura pu que laisser une marque indélébile en moi. L’espoir d’apporter quelque chose au monde, d’être utile, de chercher, malgré la puissance des systèmes oppressifs, à changer les mentalités, les perceptions… À chaque jour je pense à vous… jamais je ne vous oublierai.

Bonne fête et longue vie à l’IREF !

Un lieu de formation enrichissant

Marie-Ève Surprenant
M.A. sociologie
– concentration études féministes
Coordonnatrice Table de concertation de Laval en condition féminine

Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance envers l’IREF pour la formation reçue, mais surtout pour le sentiment d’appartenance et la vie étudiante par l’entremise de la revue FéminÉtudes qui a été ma véritable école et mon point d’ancrage. Grâce à mes collègues, j’ai pu construire mon analyse féministe, confronter mes opinions et participer à des discussions, colloques et conférences des plus stimulants. Sans parler du soutien d’une équipe multidisciplinaire de professeures et de professionnelles dévouées. La formation en études féministes m’a permis de trouver ma place dans le mouvement des femmes et un emploi enrichissant. L’IREF contribue à former des travailleuses avec un bagage théorique et une analyse féministe hors pair, un atout inestimable pour assurer la relève dans les groupes de femmes.

Longue vie à l’IREF et merci pour tout !

Enseignement du cours FEM1000

Introduction à la pensée féministe

Alexandre Baril

Chargé de cours

Doctorant en philosophie

Il existe bien peu, dans les universités francophones québécoises, de cours portant sur le féminisme. Plusieurs cours sont donnés, dans divers départements, à partir d’une approche féministe ou s’attardant à des problématiques féministes, mais trop peu traitent exclusivement des mouvements et des théories féministes. Ma passion pour le féminisme depuis 2002 poussait en moi ce rêve incessant d’enseigner dans ce champ d’études, rêve que je croyais inaccessible étant alors étudiant au baccalauréat puis à la maîtrise…

C’est en 2006 que ce rêve a pris forme et c’est l’IREF et les féministes de courage qui le constituent qui m’ont donné cette chance. Ce geste de confiance qu’elles ont eu à mon égard, alors que je débutais timidement mes études doctorales à l’UQAM, a transformé ma vie. Je parle souvent du cours que j’enseigne, de même que des cohortes d’étudiantes, étudiants qui défilent dans ma classe depuis plus de quatre ans, comme d’une histoire d’amour… Parmi les moments les plus décisifs, les plus touchants et les plus significatifs de mon existence, plusieurs se trouvent dans mon expérience d’enseignement de la pensée féministe et dans ces liens privilégiés que j’ai tissés avec toutes ces personnes avides d’en connaître davantage sur les théories féministes.

Chaque année, je me réjouis avec la même intensité de pouvoir partager avec mes classes ce qui m’est le plus cher depuis tant d’années, à savoir cette passion pour le féminisme, cette soif du travail intellectuel engagé et ce désir de collectiviser la révolte ressentie à l’égard des injustices sociales, particulièrement celle entre hommes et femmes dans ce cours.

Ma vie professionnelle, intellectuelle, sociale, militante et personnelle ne serait pas la même sans toutes ces rencontres, expériences et échanges que l’IREF m’a donné l’occasion de vivre, et pour cela, et pour bien d’autres choses encore, je lui serai toujours reconnaissant.

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juillet / décembre 2010 - julho/dezembro 2010